Récemment un acheteur nous a posé la question suivante : « vous dites qu’être un producteur français qui vend ses myrtilles en circuit court allège votre bilan carbone, mais savez-vous de combien ? » Nous avons trouvé que c’était une très bonne question ! Et nous avons décidé de faire un article sur la réponse que nous lui avons apportée.
Empreinte écologique, bilan carbone… si vous n’êtes pas un consultant en développement durable, toutes ces notions doivent vous sembler bien abstraites. Pourtant, elles ont une réalité concrète en termes d’émissions de C02. Démonstration.
Pour répondre à notre acheteur, nous avons sorti notre calculatrice. Et nos lunettes, et les référentiels de l’Ademe (l’agence de la transition écologique) que nous gardons soigneusement dans nos tiroirs). Puis nous nous sommes livrés à un petit calcul !
Pour mener à bien cette évaluation, nous avons donc utilisé des données Ademe qui indiquent qu’un camion de 40 tonnes génère 0,0798 kg équivalent CO2 par tonne au kilomètre.
Ce qui, pour un tel véhicule, correspond à 3,192 kilos de CO2 par kilomètre parcouru.
Beaucoup de myrtilles proviennent d’Espagne, et la principale région de production est Huelva, en Andalousie.
Nous avons donc calculé le bilan carbone moyen d’un camion de 40 tonnes qui effectuerait un trajet en direction de 4 métropoles françaises (Paris, Marseille, Lyon et Lille).
Puis nous l’avons comparé au bilan carbone d’un même camion qui partirait de nos vergers (situés à côté d’Orléans).
Résultat : le transport en provenance du site de Huelva produit 4 fois plus de CO2 que le transport en provenance de nos vergers. Dit autrement, un camion qui part de notre site de Sologne produit seulement 1,3 tonnes de CO2 contre 5,7 tonnes en provenance de Huelva.
Soit une économie de 4,3 tonnes de CO2 sur un seul trajet moyen.
En plus de commercialiser nos myrtilles en circuit court, notre localisation constitue un autre atout. En effet, nos vergers sont situés à moins de 50 kilomètres d’Orléans, l’une des plus grandes plateformes logistiques de France. Notre implantation au centre de la France, et à proximité de Paris, nous permet de bénéficier d’un maillage routier qui facilite considérablement le transport de nos produits. C’est appréciable pour nos acheteurs, et bon pour l’environnement !
Myrtille de Sologne essaie par tous les moyens de limiter l’impact de son activité sur l’environnement. C’est pourquoi nous faisons le choix d’emballages éco-responsables.
Nos barquettes sont en carton, elles sont recyclables et compostables.
Et nous commercialisons également nos myrtilles en vrac, dans des colis de 1 à 3 kilos.
Par anticipation, et surtout par conviction, nous nous mettons en conformité avec la loi Agec (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) pour sortir de l’aberration du plastique à usage unique.
Ce matériau nécessite des centaines d’années pour se dégrader dans l’environnement, alors que son utilisation est bien souvent éphémère puisque 40 % des produits en plastique sont jetés moins d’un mois après leur achat !
Si le sujet vous intéresse, nous vous recommandons de jeter un œil à cette publication de l’Ademe : « Le paradoxe du plastique en dix questions ». A la fois très documenté et accessible, et surtout riche d’enseignements.
Bonne lecture !
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